Etape 4 |
5ème au classement général |
Parfois, astuces et réflexions valent mieux que muscles
et sueur…
L’atelier de construction de
radeaux est des plus simples.
Les amazones disposent de quinze minutes pour
fabriquer un objet flottant non identifié, à l’aide de trois tonneaux,
trois
planches de trois mètres de long et dix mètres de cordes.
Une fois ce
challenge accompli, elles avaient à nouveau 15 mn pour réaliser 20 mètres en
ramant.
La réalisation de l’ensemble apporte une bonification de trente
minutes.
Pour le tir à l’arc, même
type de règlement.
L’amazone volontaire bénéficie d’une première volée
de trois flèches pour se familiariser au matérielet à la technique.
Par la
suite elle tire une nouvelle série de 6 flèches sur une cible divisée en cinq
zones de différentes
couleurs, numérotées de 1 à 5, la plus grande valeur étant
au centre.
L’addition des points obtenus représente autant de minutes de
bonification.
Avec la course d’orientation,
c’est dans un domaine beaucoup plus sportif que l’on se place.
Sur l’île
des Aigrettes, un site de protection de la faune et la flore locales, ouvert très
exceptionnellement à une manifestation sportive,
les filles doivent trouver des
points au gré des allées, des parcs animaliers
et des ruines de l’île.
Il s’agit d’une course dite au score, avec un
temps minimum pour poinçonner toutes les balises.
Chaque marque distinctive
manquante sur le carton de contrôle entraîne une pénalité.
Mais le gros morceau de la journée
fut sans doute l’aller-retour de la plage du Preskîl à l’île des
Aigrettes en natation,
avec palmes, masque et tuba. Sur le sable, les deux départs
de la journée alignaient les plus
performantes des concurrentes.
Ambiance de départ de triathlon.
Les 35 filles
de chaque vague se sont alignées dans les premiers centimètres d’eau, palmes
chaussées, concentrées vers l’autre côté de la passe.
Au coup de sirène,
c’est dans de grandes gerbes d’éclaboussures que pieds et bras s’agitent
pour s’extraire du peloton.
Mille huit cent mètres au total de course chronométrée,
sans compter le fort courant qui vient du large pour s’engouffrer
dans le
lagon et quelques vagues assez hautes pour entrer dans les tubas.
Quelques naïades
s’étouffent avec de l’eau de mer et doivent être repêchées par les
bateaux de sécurité.
Les classements aujourd’hui
feront l’objet de discussions du jury de course ce soir, à cause de pénalités
distribuées à quelques équipes.
Pour cette raison, les classements officiels
et définitifs ne seront connus que plus tard dans la soirée.